Avec sa victoire, lundi, sur son rival emblématique, le CH atteint la deuxième ronde des séries et ranime l’espoir et l’enthousiasme propres aux grands rendez-vous sportifs. C’est une bonne occasion pour moi de vous parler de hockey et de révéler les liens que ce sport national entretient avec les agences de placement temporaire et permanent.
Appartenant aux rituels qui ont résisté à la pandémie, les séries de la Ligue Nationale de Hockey rythment l’actualité de ce printemps. Que l’on soit un fan accompli portant les couleurs de l’équipe chaque soir de match, ou que l’on n’ait jamais compris l’engouement proche de l’hystérie que peut provoquer un duel au bâton pour un morceau de caoutchouc, il faut bien le reconnaître : le hockey fait partie du patrimoine des Canadiens.
Je vais vous faire un aveu : ayant passé ma jeunesse en France, j’ai davantage été bercé par les exploits de Thierry Omeyer et Zinédine Zidane que par ceux de Maurice Richard et Guy Lafleur. Ainsi, ce n’est qu’à mon arrivée au Québec que j’ai découvert que « le tissu social de Montréal c’est de la Sainte Flanelle ». Curieux, je me suis alors intéressé à ce lien qui, ici, dépasse de loin les murs des arénas. Mais ma vision, évidemment, était teintée par mon propre vécu : j’ai donc observé ce sport national à partir de ce que je connaissais. C’est ainsi que j’ai établi des rapprochements évidents entre le hockey et les ressources humaines.
Voici donc dix points communs que le hockey partage selon moi avec les agences de placement :
1. Tenir compte des différences de chacun
Dans le monde du hockey comme dans le monde de l’entreprise, on peut être amené à changer d’équipe régulièrement. Il est donc important de tenir compte des spécificités propres à chacun. Une équipe possède sa propre dynamique et seules des heures d’entraînement en commun permettent de parvenir à de bons résultats. C’est ainsi que l’agence de placement temporaire a tout intérêt à connaître les points forts de ses candidats et proposer à ses clients des employés qu’ils connaissent déjà, pour y avoir déjà effectué des missions.
2. Mettre en place une stratégie et connaître l’équipe adverse
Les vrais fans de hockey ne regardent pas seulement les matchs, ils regardent également les pronostics d’avant-match et les analyses d’après-match. Il est en effet important d’étudier la défense adverse et les forces et les faiblesses de chaque membre de l’équipe, pour s’adapter et se préparer à toute éventualité. Avoir une vision stratégique est également important pour le gestionnaire de l’agence de placement : il faut connaître les compétences des concurrents… et essayer de former une équipe encore plus performante !
3. Appeler un candidat de la Ligue Junior
Ceux qui haïssent le hockey le savent bien : une saison peut être très, très longue. Lorsque débutent les séries éliminatoires, l’état de l’équipe peut donc contraindre le coach à faire appel à l’un ou l’autre joueur de la Ligue Junior, pour palier à une blessure par exemple. Tout comme l’agence de placement recourt à un candidat pour combler un poste vacant, ce remplacement est temporaire : en théorie, il s’agit d’un match, ou d’un shift. Toutefois, le jeune espoir et le candidat ont alors tous deux l’occasion de donner leur 110% et peut-être se voir rappeler une seconde, une troisième fois, jusqu’à intégrer l’effectif de manière permanente.
4. Construire un esprit d’équipe
Les meilleurs coachs le répètent souvent : une bonne équipe est plus que la somme de bonnes individualités. Le sentiment d’appartenance est primordial pour développer ce que les connaisseurs appellent l’esprit d’équipe. Durant un match, même s’il n’y a qu’une seule rondelle, chaque joueur de l’équipe doit protéger, aider et se rendre disponible au porteur pour créer le jeu. Le rôle d’un gestionnaire d’agence de placement est de créer un esprit d’équipe, parmi ses collaborateurs, d’abord, mais également avec les candidats, qui doivent autant ressentir l’envie de s’engager que le sens de leur engagement.
5. S’adapter aux événements imprévus
La réactivité et l’adaptabilité aux événements font parties des qualités primordiales des grandes équipes de la Ligue Nationale. L’évolution du score, la phase d’avantage numérique, la blessure du capitaine sont autant de situations qui requiert de la part du coach et des joueurs de pouvoir changer de stratégie, de s’adapter. L’univers des ressources humaines est lui aussi confronté à des imprévus. Un bon recruteur devra être capable d’ajuster rapidement sa stratégie en fonction de la situation : une maladie, un candidat qui fait défaut au dernier moment, de nouvelles règles sanitaires… Dans le sport comme dans l’entreprise, toute prise de décision doit veiller à maintenir la stabilité de l’équipe.
6. Jouer en arrière de la cage : « think outside the box »
Le hockey est le seul sport d’équipe populaire qui permette de contourner la cage adverse. Cette particularité du terrain amène des options stratégiques pour l’équipe qui attaque et des situations supplémentaires à couvrir pour celle qui défend. Pour le spectateur occasionnel que je suis, il faut donc s’habituer à voir un joueur passer derrière le but adverse pour enclencher une combinaison et prendre le dessus sur le gardien de but. C’est une parfaite illustration d’une vérité qui concerne également le monde de l’entreprise : pour progresser, il faut parfois « penser hors du cadre ».
7. S’appuyer sur le mental pour chercher le succès : l’attitude détermine ton altitude
« Que le meilleur gagne ! » dit-on. Mais qu’est-ce qui départage le meilleur entre deux équipes qui parviennent en finale de la Ligue Nationale ? Assurément, toutes deux disposent de joueurs talentueux – individuellement et collectivement, de stratégies efficaces et d’habiletés physiques qui leur ont permis de se hisser jusque-là. Par quel moyen, dès lors, l’une d’elle va-t-elle prendre l’ascendant ? Par le mental de ses joueurs et des personnes les encadrant. Que ce soit l’attaquant vedette, le gardien de but ou le coach, chacun va appréhender la finale avec un état d’esprit, un mental qui pèsera dans la balance. En tant que leader, le responsable d’une agence de placement doit lui aussi pouvoir insuffler l’état d’esprit adéquat à son équipe et convaincre les candidats d’y adhérer. Dans un secteur aussi concurrentiel que le marché du placement temporaire et permanent, c’est bien souvent l’attitude qui différencie une agence qui gagne de celle qui perd.
8. Faire vibrer ses clients
Tout comme les fans, les clients sont exigeants et il faut les satisfaire à chaque rencontre. L’équipe gagne ? Le partisan loue la victoire d’un club tout entier. Les joueurs perdent ? Le partisan rejette catégoriquement la défaite. Dans les deux cas, les supporters sont aussi des analystes passionnés, qui n’hésitent pas à expliquer comment l’équipe devrait jouer et quel est, selon eux, l’alignement-type qui ne devrait donner lieu à aucun débat. Et pourtant, tout comme le club ne peut exister sans ses fans, l’agence a besoin de clients. Certains de vos clients deviennent-ils également des coachs d’estrade ? Faites-les vibrer en leur donnant le meilleur de vous-mêmes et une prestation digne d’une finale.
9. Développer l’engagement
On ne le dit pas assez : la première phase d’une attaque fructueuse, c’est une défense gagnée. Durant un match, chaque parade du gardien, chaque passe réussie, chaque tir cadré sont des petites victoires, à répéter constamment pour remporter la rencontre. Cette division en étapes permet de stimuler l’engagement tout au long du match, en se fixant des objectifs autant à court terme qu’à long terme. Dans le monde du travail temporaire, chaque mission, chaque formation, chaque certification obtenue est également une borne franchie par le candidat dans son parcours professionnel. Le répartiteur doit en tenir compte et pouvoir valoriser chacune de ces étapes pour appuyer l’engagement du candidat auprès de l’agence.
10. Rester persévérant en toutes circonstances
Tout partisan qui se respecte saura vous raconter exactement dans quelles conditions son équipe a renversé les pronostics dans une série qui était mal engagée et remporté le gain que les observateurs attribuaient déjà à l’équipe adverse. Le sport, par définition, entretien le culte de la persévérance. Dans une série qui se joue au meilleur de 7 matchs, la troisième rencontre n’est pas éliminatoire. La clé de la réussite ? Continuer à y croire, même si la situation est alarmante, sur le terrain comme au bureau. Ainsi, subir l’échec est souvent la meilleure façon d’apprendre, pour parvenir ensuite au succès.
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